L’Aubrac

L’Aubrac, entre ciel et terre…

L’Aubrac est un grand plateau basaltique qui offre des paysages immenses et magnifiques avec de vastes étendues de prairies et de landes fleuries ou enneigées selon les saisons.

L’Aubrac, c’est aussi une superbe forêt domaniale de 2400 ha et de nombreux lacs qui offrent aux randonneurs des tableaux inoubliables.

L’Aubrac, c’est enfin le pays des burons, des vaches Aubrac, de la tome et de l’aligot, une spécialité locale à base de purée et de tome fraîche.

Carte de l'Aubrac
Carte de l’Aubrac

Les plateaux de l’Aubrac, un ecosystème unique

L’Aubrac, c’est tout à la fois des hauts plateaux aux paysages magiques, un écosystème à la diversité biologique remarquable (en partie inscrit à l’inventaire Natura 2000), une race de vache fière et noble, la pays des burons et de l’aligot… bref un pays qui a su conserver ses valeurs et préserver son environnement.

Les Burons d’Aubrac

Les Burons étaient construits sur chaque montagne de traite pour le logement du personnel de l’estive et pour la fabrication du fromage. Les burons fonctionnaient durant le séjour des vaches sur le plateau, traditionnellement du 25 mai au 13 octobre (de la St Urbain à la St Géraud).
Des constructions adaptées à leur environnement
Quelles étaient les caractéristiques de construction des Burons ? Très bas, à moitié enterrées, leurs toits étaient en lauzes. Ils étaient percés d’une porte basses et d’une, parfois deux fenêtres. Leur sol était en terre battue et ils étaient agrémentés d’une cheminée. La Cave à fromage était presque toujours voûtée et enterrée: tout était fait pour garder la fraîcheur.

Le personnel était au nombre de quatre avec une hiérarchie bien définie : le cantalès, chef d’équipe et responsable de la fabrication ; le pastre, responsable des vaches ; le bédelier, responsable des veaux ; le roule, il gardait les vaches et faisait les petites corvées.
Malheureusement les burons ont perdu aujourd’hui leur destination première et n’abritent plus d’activité agricole; cependant certains ont retrouvé une seconde jeunesse en devenant de pittoresques restaurants

Les Croix incontournables

La croix des trois évêques

Symbole de l’unité de l’Aubrac, elle marque la limite de 3 départements (Aveyron, Cantal et Lozère) et de 3 régions (Auvergne, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées). Se serait suite à la rencontre des 3 évêques au Puy de Gudette en l’an 590 que la légende de l’aligot apparu (l’un aurait apporté l’ail, le second les pommes de terre et le troisième la tome qu’ils auraient mis en commun pour leur repas).

La croix de la Rode

Signifiant couronne de gloire elle est située au pied du Signal de Mailhebiau (point culminant de l’Aubrac 1469 m). Elle balisait l’itinéraire de pèlerinage de Poitiers à St Gilles. Elle aurait été érigée par les seigneurs de la terre de Peyre en 1377.

Les vaches d’Aubrac

Les vaches de race Aubrac possèdent une robe  froment unicolore, plus foncée sur l’encolure pour les mâles. La pointe de leur cornes ainsi que le bout de leur queue est de couleur noire et leurs yeux sont maquillés de noir. Les Aubrac possèdent de bonnes qualités maternelles, elles sont robuste et sont de bonnes laitière. Leur viande est également très apréciée.

L’union Aubrac œuvre pour l’ensemble des actions de promotion, de sélection et de commercialisation de cette race.

Patrimoine vernaculaire de l’Aubrac

Les fours à pain 

De nos jours de nombreuses fêtes sont organisées autour du four à pain réhabilité, au son de la cabrette et de l’accordéon.

Exemple de four réhabilités : Recoules d’Aubrac, Rieutort d’Aubrac, Marchastel, Usanges (Prinsuéjols).

Les fontaines

Les Fontaines, souvent réalisées en granit et placées au centre des villages, permettaient de faire boire les vaches l’hiver. En effet dans un passé assez proche, il n’y avait pas l’eau courante dans les étables.

Les métiers à ferrer

Les métiers à ferrer ou Ferradou servaient à ferrer les bêtes : bœufs ou vaches principalement.Ils étaient généralement situés près des fontaines et du four à pain. Les plus beaux possédaient une toiture. A l’avant, le joug permettait de maintenir la tête de l’animal associé à une petite plaque métallique posée sur son museau. Des reposoirs permettaient d’y installer la patte repliée le temps de la ferrer. De larges sangles reliées aux poutres horizontales et passées sous le ventre de l’animal servaient à le soutenir. De beaux exemples à Grandvals et Rieutort d’Aubrac.

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